C’est sans doute une de promesses de la dernière commission délibérative de l’année de la Région bruxelloises, qui s’est clôturée ce dimanche après quatre semaines de débats et où une large majorité de citoyens et de députés ont soutenu cette recommandation.
Ca tombe bien : le MR a redéposé une proposition d’ordonnance visant à permettre l’organisation de consultations populaires en tout début de législature. Pour nous, il est très important de pouvoir associer l’ensemble des Bruxellois(es) à des décisions politiques en dehors du cycle électoral classique. Je m’engage à réactiver le processus vu cet encouragement. Espérons que, contrairement à 2015, où la majorité de l’époque avait rejeté le texte, la consultation populaire aura aujourd’hui gain de cause !
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Depuis le 30 septembre, 36 citoyens tirés au sort et 12 députés francophones ont participé à la commission délibérative consacrée à « l’implication des citoyens en temps de crise ». Les recommandations finales, votées ce dimanche 17 octobre, devront faire l’objet d’un suivi parlementaire à travers des interpellations et des propositions.
Je suis aussi très satisfaite qu’une autre recommandation relative au renforcement du service citoyen émane de ces travaux. Je suis par le passé intervenue à plusieurs reprises au parlement pour demander plus de moyens pour le service citoyen à Bruxelles et je referai dès lors des demandes et propositions dans la suite de la recommandation des citoyens. Le service citoyen permet à des jeunes de plus de 18 ans de s’investir dans des projets de solidarité, de se former et de côtoyer d’autres jeunes de tous horizons.
Les citoyens se sont également beaucoup exprimés concernant l’action qu’ils peuvent mener en cas de crise : on l’a observé lors des inondations torrentielles du 14 juillet en Wallonie. Je retiens la recommandation demandant la constitution d’une réserve de citoyens volontaires, mobilisables en cas de crise, de même qu’une réserve de pompiers volontaires.
Ils ont également demandé d’être plus impliqués pour donner un avis dans les plans de prévention et dans l’évaluation des crises, de même que pendant celles-ci. Au moment-même de l’occurrence d’une crise, l’urgence prévaut et se pose alors la question de la possibilité réelle de la consultation pour une gestion efficace.
En matière de communication, les recommandations vont dans le sens de plus de proximité, notamment avec les plus fragiles, et de plus de centralisation afin d’être plus efficace.
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