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Où sont les résultats de la politique de l’emploi dans la Région de Bruxelles-capitale ?

En 5 ans de gouvernement PS-Ecolo-Défi en région bruxelloise, le nombre de personnes au chômage a augmenté, passant de 88.047 chercheurs d’emploi en 2019 à 91.895 en janvier 2024. Parmi ceux-ci plus de 10.000 ont moins de 25 ans.  Sur l’ensemble de ces chercheurs d’emploi, seuls 14.000 sont formés annuellement par Bruxelles Formation.

 

Cette politique est un échec, malheureusement au détriment de ces 91.895 personnes, mais aussi pour la vitalité de notre région.

 

Il y a peu , la Cour des Comptes mais aussi l’OCDE ont pointé les faiblesses dans l’activation et dans l’accompagnement des chercheurs d’emploi, trop tardif, sans régularité,… L’OCDE a insisté sur un doublement du nombre de personnes formées et sur le renforcement de la formation en alternance.



Nous avons plaidé au cours de cette législature pour un test de langues obligatoire, pour un renforcement de la formation en alternance plaçant les entreprises au centre, pour un audit des deux grands organismes en charge, Actiris et Bruxelles Formation. Aves des budgets respectifs de 700 millions et de 60 millions d’euros, nous voulons leur instaurer une obligation de résultats.

 

Nous voulons également davantage de partenariats avec le secteur privé et les entreprises pour la formation. C’est plus agile et moins coûteux.

 

Nos propositions ont malheureusement été rejetées par la majorité. Pourtant les faits montrent à l’évidence que les politiques actuelles ne sont pas assez puissantes.  

 

A Bruxelles, 41.000 personnes sont au chômage depuis plus de 2 ans. Quelles sont leurs perspectives ? Ont-elles été déçues par des formations qui n’ont mené à rien ? Ont-elles décroché, perdu confiance ? N’ont-elles plus la «gnaque» ?



Le MR veut limiter les allocations de chômage à deux ans, avec des mesures pour encourager le retour à l'emploi par un accompagnement optimisé et le contrôle de la disponibilité des chercheurs d’emploi.

La Belgique fait figure d’exception alors qu’elle n’impose à ce jour aucune limite de temps pour les allocations de chômage. Nous voulons que la notre pays s’aligne sur les pratiques de pays comme la France et les Pays-Bas, qui posent une limite à deux ans. Cette limitation serait modulée si la personne accepte une ou des formations dans un métier en pénurie de niveau équivalent. Et elle ne s'appliquerait plus à partir de 55 ans.  

 

Parce que la solidarité doit être totale quand la vie bascule, le MR veut une allocation plus importante les six premiers mois du chômage pour permettre à la personne d'amortir le choc et la soutenir dans sa transition vers un nouvel emploi. 

 

Nous voulons encourager la reprise rapide d'un emploi tout en offrant un soutien adapté aux chercheurs d'emploi. Les pouvoirs publics régionaux doivent offrir les moyens les plus efficaces pour permettre le rebond de chacune ou de chacun.

 

Tout le monde doit aussi être acteur de la solidarité nationale, quand on sait que le chômage de longue durée coûte chaque année 2 milliards à notre Etat.

 

 

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