Dire collectivement NON à l'antisémitisme !
- cbarzin
- 24 sept.
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J'ai interrogé au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles la ministre de l’Enseignement supérieur au sujet de la décision de l’ULB d’entériner le choix des étudiants de la Faculté de droit et de criminologie de baptiser leur promotion « Rima Hassan » au nom du libre examen.
Simone Veil, Aretha Franklin ou encore Robert Badinter,... ont ainsi laissé place à une figure très controversée connue pour ses propos polémiques concernant le conflit israélo-palestinien.
La députée européenne a notamment affirmé, au lendemain des attaques terroristes du 7 octobre, que « le Hamas a une action légitime du point de vue du droit international ». Quatre plaintes pour apologie du terrorisme sont en cours, et le Parlement européen a été saisi d’une demande de levée de son immunité.
À cela s’ajoutent son refus de condamner la répression des Ouïghours en Chine, son hommage à l’Algérie malgré un régime autoritaire malgré un régime autoritaire qui prive l’écrivain Boualem Sansal de liberté depuis novembre dernier ou encore son abstention sur les votes de soutien à l’Ukraine.
Ce choix doit être replacé dans un contexte de recrudescence de l’antisémitisme en Belgique, et particulièrement à l’ULB : occupations du campus, violences, dégradations, graffitis… Le rapport « A Climate of Fear and Exclusion », auquel a contribué l’European Union of Jewish Students consacre 4 pages à cette situation préoccupante.
Ce choix n’est pas que l’expression de l’empathie avec la population prise au piège de la guerre à Gaza, elle valorise une personnalité qui légitime le terrorisme du Hamas. C’est un choix lourd de sens eu égard à ce climat de résurgence de l’antisémitisme !
Nous avons un devoir : dire non collectivement, sans ambiguïté, à l’antisémitisme




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