Les femmes sont victimes tant dans le cercle familial qu’à l’extérieur, en rue ou sur leur lieu de travail. Il n’y a pas que les violences flagrantes mais aussi cette violence au quotidien, presqu’imperceptible, mêmes pour les femmes elles-mêmes qui finissent par trouver cela normal.
La lutte contre ces violences est une priorité du MR. Nous y travaillons au Parlement très régulièrement, notamment avec ma collègue VIVIANE TEITELBAUM en commission de l’Egalité entre les femmes et les hommes.
En ce qui concerne le harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public, les faits dont le plus de femmes disent avoir été victimes à Bruxelles sont : des gestes obscènes ou regards insistants (42,5% des femmes), des insultes ou menaces (37,8%), le fait d’avoir été suivie ou abordée avec insistance (27,3%), des remarques sexistes ou des sifflements (24,7%), des frottements, attouchements ou caresses (10,5%).
Ces dernières semaines, nous avons analysé le « plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes » lancé il y a deux ans par le gouvernement régional.
Il faut aller plus loin :
Sur la catégorisation des plaintes : On est toujours au point mort sur la classification précises des plaintes au commissariat, les plaintes étant encodées pour le fait le plus lourd, ce qui occulte une série de faits, et ne détaillent pas une série de caractéristiques des victimes. Or c’est crucial pour pouvoir identifier les types de violences sexistes et y apporter une meilleure réponse politique. C’est aussi fondamental pour que les victimes conçoivent que porter plainte est utile.
Sur les formations des policiers et des agents régionaux/communaux qui sont en contact avec des victimes : Les formations ne sont pas assez nombreuses, pas assez généralisées et faiblement suivies. Comment parler à une victime ? Comment réagir ?... Ces formations devraient faire partie des formations de base de ces différents fonctionnaires et s’inscrire dans la durée.
Sur une surveillance plus soutenue de l’espace public : Malgré la tendance à la sobriété, le gouvernement ne baissera pas le niveau de l’éclairage, essentiel pour la sécurité des femmes et des filles. Mais le plan du gouvernement ne fait pas mention du déploiement de caméras supplémentaires, les caméras de police plafonnant en-dessous 1500 sur l’ensemble de notre région. Il en faut plus, surtout dans les endroits problématiques, et intensifier également la présence des gardiens de la paix. #25novembre #luttecontrelesviolencesfaitesauxfemmes MR Bruxelles
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