2.824 entreprises ont quitté Bruxelles pour une autre région, principalement la Flandre, en 2020. Année après année, c’est toujours trop…
Pour que notre région soit attractive, le demeure, l’ensemble des décisions politiques prises par le gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-Défi) doivent respecter les entreprises. C’est pourquoi les libéraux sont en faveur de la mise en place d’un « test PME », c’est-à-dire une étude d’incidences vérifiant que les décisions gouvernementales ne portent pas atteinte à l’activité économique.
Développée par l’ancien ministre de l’Economie, cette innovation n’a néanmoins pas abouti et cela fait aujourd’hui plus de deux ans que les petites et très petites entreprises bruxelloises sont privées de cet outil de screening indispensable.
J’ai à nouveau défendu cette mesure en commission des affaires économiques du parlement ce mercredi.
Alors que de dernières déclarations m’avait fait craindre que le « test PME » ne s’applique que pour des questions de proportionnalité des réglementations liées à l’économie (éviter une surcharge administrative), la ministre actuelle m’a assuré que le « test PME » comporterait bien l’examen de l’incidence sur la vie des PME de TOUTE nouvelle réglementation régionale susceptible d’avoir une incidence significative à ce niveau. Champ beaucoup plus large donc, ce qui est une bonne chose.
En revanche, je ne n’ai pas obtenu de réponse sur les effets rétroactifs ni sur des compensations éventuelles liées à des incidences avérées négatives sur les PME et TPE. Quid donc des décisions politiques déjà prises rétrécissant les axes de pénétration à Bruxelles sans alternative pour les navetteurs ou des voies barricadées du Bois de la Cambre.. ?
Je n’ai pas non plus obtenu de délai précis. Or, j’y insiste : cela fait déjà plus deux ans que les PME et TPE attendent cet instrument.
J’en appelle à la responsabilité du gouvernement : il faut accélérer le pas et mettre en place le plus rapidement possible le test PME.