Quasi absent il y a cinquante ans, l'entrepreneuriat féminin s'est développé peu à peu. Il représente aujourd'hui une force de développement importante pour notre société et donc un enjeu des politiques publiques, que ce soit aux niveaux fédéral ou régional.
Un enjeu que nous avons décidé avec mon collègue David Leisterh de soutenir énergétiquement.
«La question n’est pas «qui va me donner l’autorisation de faire ça?» mais plutôt «qui pourra m’arrêter?»,
a dit Ayn Rand, philosophe américaine.
La Belgique compte 1,2 million de travailleurs indépendants, dont 120.000 à Bruxelles. Au cours des dix dernières années, c'est à Bruxelles que le nombre d'indépendants a le plus augmenté.
Les femmes représentent 35% de ces travailleurs indépendants et leur nombre augmente. Elles sont majoritaires dans les professions libérales, puis dans le commerce et les services. Cependant, il y a toujours plus d'hommes que de femmes, sauf dans le secteur des services où le rapport est inversé.
A noter que les millenials pourraient marquer un tournant : une jeune femme sur deux dans la vingtaine est prête à prendre complètement son destin en main en créant son entreprise. L’internet serait aujourd’hui un facteur facilitant la mise sur pied d’une entreprise.
En ce qui concerne les dirigeantes d’entreprises, plus la taille des entreprises augmente, moins on trouve de femmes à leur tête : elles sont 14% dans les entreprises de moins de 50 salariés, mais seulement 6% dans celles qui en comptent plus de 250. Ainsi, les 20 grandes sociétés belges cotées en bourse (Bel 20) ne comptent malheureusement qu'une seule femme CEO, Ilham Kadri, chez Solvay.
Le nombre de femmes dans les conseils d’administration est passé de 8 à 34% entre 2008 et 2020, selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
Il faut aujourd’hui actionner plusieurs leviers : encourager la création d'entreprises par des femmes, favoriser la croissance de leurs entreprises et booster la promotion des femmes à des postes de direction dans les grandes entreprises.
C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons souhaité échanger avec trois femmes aux parcours remarquables sur le «pourquoi» on devient entrepreneure et CEO ainsi que le «comment» on surmonte les différents écueils qui se posent à nous.
Fabienne Delvigne, fondatrice de la Maison Delvigne, maison devenue fournisseur officiel de la Cour. Créatrice de formidables chapeaux haute couture et casual. Depuis 2021, Fabienne Delvigne est aussi à la tête de la fondation Caring Hat, qui vise à soutenir l’acquisition de chapeaux pour les femmes comme alternative à la perruque ou au foulard lorsqu’elles souffrent d’alopécie.
Annick Van Overstraeten, CEO du Pain quotidien à travers le monde depuis 2020. Le Pain quotidien est présent dans 15 pays et regroupe 240 points de vente. Annick Van Overstraeten a été sélectionnée parmi les meilleurs managers de l’année en 2019 par le magazine Trends.
«J’ai toujours voulu travailler pour Le Pain quotidien, parce que c’est une des rares sociétés qui a réussi à s’implanter à l’international. Après 30 ans, nous devons évoluer, mais tout en gardant les valeurs de base de la société: authenticité, simplicité, convivialité et qualité».
Enfin, nous avons eu la chance d’avoir la présence d’une experte, Véronique Bockstal, professeure, auteure et initiatrice d'un programme d'accélération pour les femmes entrepreneures. Dans son livre "De Vrouw van 1 miljoen", elle s'adresse aux femmes entrepreneures ambitieuses qui cherchent à atteindre le million de chiffre d'affaires. Malheureusement, seules 8 % des femmes entrepreneures atteignent ce chiffre, et deux tiers d'entre elles n'atteignent jamais les 100 000 euros. De plus, seuls 2,3 % du capital-risque sont alloués aux start-ups créées par des femmes. Véronique Bockstal a donc lancé un programme pour aider les femmes à surmonter les obstacles qui se dressent sur leur chemin vers le succès entrepreneurial.
Pour ce sujet qui représente une force de développement importante pour notre société, il nous a paru essentiel de commencer par demander à nos deux oratrices Fabienne Delvigne et Annick Van Overstraeten :
Pourquoi et comment êtes-vous devenues entrepreneure et CEO ?
A travers leurs parcours, nous avons découvert un point commun qui les a toutes deux portées dans leur carrière, surtout dans les moments de difficultés et de doutes, mais également qui les a aidées à oser se lancer :
La passion
Les femmes passionnées par leur travail sont souvent plus déterminées à surmonter les obstacles et à persévérer face aux défis, car elles ont une vision claire de ce qu'elles veulent accomplir. La passion peut conduire à une meilleure créativité: elles ont une profonde compréhension de leur domaine et sont motivées pour trouver de nouvelles solutions. Les femmes qui sont passionnées par leur travail sont souvent plus confiantes en leur capacité à réussir, ce qui peut les aider à prendre des risques et à explorer de nouvelles opportunités.
Pour Fabienne, «Avec votre passion vous parvenez à générer une force»
C’est exactement ce qu’on remarque en écoutant nos oratrices, dont la passion nous a entrainés. Elle est sans doute une force également comme source d’inspiration et de motivation pour une équipe.
Annick dans son rôle de CEO a justement souligné être très à l’écoute, que ce soit auprès des clients des fournisseurs ou des salariés, il s’agit de sa priorité. Elle nous a confié être portée par le travail en équipe et accorder beaucoup d’importance au fait de savoir déléguer, pour elle le travail en équipe est primordial pour le succès de l’entreprise.
«Quand on écoute les fournisseurs, les franchisés, le personnel, je pense qu’on a déjà 80% des solutions à tous les problèmes, c’est pour cela que je prends le temps d’aller voir ce qui se passe sur le terrain.»
Elle ajoute qu’il faut savoir s’entourer de gens qui osent vous dire les choses pour avancer dans le bon sens.
«Dans une entreprise, vous devez avoir des gens qui osent vous contredire parce que ce n’est que comme ça qu’on évolue dans le bon sens.»
Pour la CEO du Pain quotidien, il y a trois choses qui font d’elle un atout pour son entreprise:
Savoir motiver ses équipes, être à l’écoute et la persévérance
Par son expérience, Annick nous a confié qu'il n'est pas toujours facile d'avoir une équipe parfaitement alignée, mais que cela reste son travail le plus important: faire travailler ensemble les gens.
Avant de rejoindre Le Pain Quotidien, Annick a partagé qu'elle avait contacté elle-même des chasseurs de têtes pour les informer qu'elle serait bientôt sur le marché et pour voir s'ils avaient des opportunités à lui proposer. Ses deux précédents postes de direction s’étaient présentés à elle suite à des démarches de chasseurs de têtes. Le chasseur de têtes lui répondit :
«Mais, Annick, tu es naïve? Quand un chasseur de tête t’a-t-il apporté un job quand tu en avais besoin? Nous on apporte des jobs quand tu n’en as pas besoin, prends ton carnet d’adresses, prends le temps d’appeler les gens et fais une liste de ce que tu veux faire».
Annick a suivi ce conseil : suite à la réponse du chasseur de têtes, elle a été poussée à relever le défi de rejoindre Le Pain Quotidien. Elle admirait l'entreprise pour son développement international, son concept solide depuis 30 ans, et les problèmes à affronter, qui l'ont motivée à contacter les actionnaires pour proposer ses services.
«Mon message, c’est qu'il faut saisir les opportunités, travailler, avoir un équilibre vie privée/vie professionnelle, et avoir une très très bonne équipe qui va tout donner pour arriver aux objectifs.»
Pour la fondatrice de la maison Fabienne Delvigne, le monde a besoin de femmes qui se réalisent parce qu’elles mettent beaucoup de cœur et d’humanité dans leurs projets. C’est ce qu’elle partage à travers ses créations au quotidien depuis 35 ans.
Pour elle, il est essentiel de rencontrer, d’avoir un contact avec la personne, c’est la raison pour laquelle elle accueille ses clients dans une maison afin de pouvoir prendre le temps de trouver ce qui leur conviendra le mieux et de les conseiller.
De cette approche très personnalisée centrée sur l’humain est arrivé ce projet qu’elle a imaginé, Caring Hat.
Fabienne avait une demande de plus en plus importante de femmes qui souffraient d’alopécie suite à un cancer ou d’autres maladies graves. C’est là qu’elle a décidé de vraiment s’investir dans ce projet en se demandant:
«Qu’est-ce qu’on peut faire pour ces femmes?».
Partant du constat que la perruque, le bonnet étaient finalement peu agréables, et que le foulard renvoyait à l’image de la maladie, Fabienne a souhaité trouver une alternative à cela. Suite à des rencontres avec des chercheurs, des médecins, des patients, elle a créé une collection d’une grande technicité, 100% adaptée aux femmes souffrant d’alopécie (taille du chapeau, couverture basse de la tête, matières...).
Pour aller plus loin, Fabienne a décidé de créer l’ASBL Caring Hat Fund en Belgique, qui vient en aide aux personnes précarisées. Les patientes sont envoyées par les hôpitaux partenaires et médecins. L’ASBL offre le «caring hat» à 100%.
Se rendant compte que le remboursement de 180 euros par l’INAMI ne concernait pas tous les couvre-chefs, elle a ensuite décidé de faire changer les choses en utilisant tout son réseau. Un texte de loi déposé par le CD&V et cosigné par le MR permettra d’inclure les chapeaux dans ces remboursements.
«Un chapeau, normalement on le porte, mais, dans certaines circonstances, c’est le chapeau qui vous porte.»
On sent qu’un chapeau peut réellement redonner confiance à la patiente et permettre d’illuminer le visage de ces femmes touchées par la maladie. Le MR soutient l’ASBL Caring Hat Fund.
Pour Fabienne, 3 choses ont fait d’elle un atout pour le développement de son entreprise:
sa passion, son imagination et son expertise
«Dans la mode, on doit constamment se réinventer.»
Cette femme à la créativité débordante nous a livré les conseils que lui avait confiés son père:
«Il faut non seulement anticiper,
ce qu’elle a fait au début de sa carrière où le chapeau n’était pas aussi essentiel qu’aujourd’hui,
et s’adapter.»
La covid en a été le meilleur exemple. «Quand le marché se compose surtout d’événements, de mariages, s’opère à l’international et que du jour au lendemain tout s’arrête, eh bien vous devez vraiment vous reprendre.» Fabienne a donc commencé à analyser son site, les SEO, SEA, SEM, toutes ces choses dans lesquelles elle ne s’était pas plongée avant. En tant qu’entrepreneure, cela lui a fait réaliser que pouvoir maîtriser ces techniques lui apportait un œil plus avisé sur son marketing digital, qu’elle confiait à des équipes sans vraiment comprendre ce qu’il y avait derrière.
Si elle devait donner un conseil aujourd’hui aux entrepreneur(e)s, cela serait de bien s’entourer, avoir un bon bras droit, une bonne équipe.
«Si j’avais eu plus d’aide à l’époque, moi qui ai des idées tout le temps, j’aurais pu davantage me consacrer à d’autres projets.»
Pour Annick et Fabienne, tout est possible, il faut voir grand et c’est justement de cela dont il est question dans la suite de ces échanges où nous avons retrouvé Véronique Bockstal, afin d’aborder la question de :
Comment optimiser une démarche entrepreneuriale et à grande échelle ?
D’après notre experte, qu’on surnomme désormais par le titre de son livre, «De Vrouw van 1 miljoen», la solution s’articule en 3 M :
Mindset – Mensen – Middelen
(Etat d’esprit – Entourage – Moyens)
Il est primordial de dépasser certaines pensées pour s’installer dans un état d’esprit positif, de s’entourer des bonnes personnes, que ce soit en dehors ou au sein de l’entreprise, et enfin de se donner les moyens pour être enclin à avancer dans la bonne direction.
Au moment de lancer sa propre boite à 50 ans, Véronique nous a confié avoir fait toutes les erreurs qu’un(e) jeune entrepreneur(e) pouvait faire.
Pour elle, une chose bloque souvent les entrepreneures :
«Ce qui nous empêche d’être entrepreneure c’est le perfectionnisme, on attend le moment parfait, le client parfait, le produit parfait, le service parfait, le marché parfait. Eh bien ça n’existe pas.»
Ses conseils :
Essayer, commencer, persévérer, ne pas s’arrêter
Véronique a rappelé que l’importance d’une équipe, comme l’ont souligné Annick et Fabienne, est primordiale. Seule on ne va nulle part. Pour faire grandir sa société, on a besoin d’autres personnes, de leur aide, de leur expertise.
«On ne sait pas tout, donc le point de départ c’est de bien se connaitre, quels sont mes points forts, mes points faibles, et de chercher les personnes qui pourront vous aider à combler ces points faibles.»
Pour Véronique, un des problèmes que les femmes entrepreneures rencontrent, c’est vendre. La phrase «Je n’aime pas vendre», raisonne chez beaucoup de femmes qu’elle coache. Par peur d’arrogance, de s’imposer, les femmes entrepreneures se freinent et ne vendent leur projet ni aux clients ni aux personnes qui pourraient travailler dans leur entreprise. Véronique a souligné que la passion que l’on a est déterminante et qu'elle doit être traduite dans des ventes en s'appuyant sur un système commercial solide. Afin de consolider son entreprise, Véronique conseille à ce titre de réellement s’intéresser aux chiffres. Un comptable, c’est bien, mais comprendre les chiffres, c’est mieux.
"De Vrouw van 1 miljoen" a enchainé avec le problème du financement, grand obstacle des entrepreneures qui souhaite se lancer.
«L’année passée, 1,6% du capital risque est allé vers des sociétés fondées par des femmes. C’est ridicule.»
Selon elle, la responsabilité est partagée: se renseigner sur les possibilités de financement est une obligation, et il ne faut pas le faire trop tard! «En tant qu’entrepreneure, par exemple, j’ai d’abord recouru à mes économies, puis suis allée à la banque. Mais, là, on m’a demandé d’assurer pour moitié le montant, alors que je ne l’avais plus.» L’écosystème a évolué aujourd’hui et il faut en profiter, ne pas hésiter à profiter des aides pour faire grandir votre société.
Véronique termine en soulignant l’importance du réseau, de s’entourer de gens qui vous inspirent et aussi à qui vous pouvez vendre.
J’ai été très intéressée par ce que Véronique Bockstal a développé sur l’empowerment - l’autonomisation en français - que chacune peut endosser. Néanmoins les pouvoirs publics ont un rôle à jouer également pour contribuer à valoriser tous les potentiels et les ambitions des femmes: celles qui veulent lancer leur entreprise, celles qui veulent diriger une entreprise.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, promouvoir l’entrepreneuriat féminin est un projet qui ne s’adresse pas uniquement aux femmes. Développer le potentiel de l’entrepreneuriat féminin est essentiel en termes d’emploi et de croissance économique. C’est l’économie dans son ensemble qui bénéficierait de l’augmentation du nombre de femmes indépendantes et employeurs.
Je voudrais souligner le travail réalisé dès 2016 au gouvernement fédéral (Willy Borsus) et prolongé récemment par le gouvernement actuel (David Clarinval) sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de son financement.
Concrètement, aujourd’hui, l’on connait les chiffres de l’entrepreneuriat féminin, ce qui permet d’adopter les mesures les plus appropriées, notamment grâce à un baromètre de l’entrepreneuriat féminin au sein du SPF Economie.
En ce qui concerne l’équilibre avec la vie privée, le montant de l’allocation de maternité des indépendantes a été augmenté: de 514 euros en 2021, il est aujourd’hui à 830 euros. La durée du congé de paternité de l’indépendant a, lui, été allongé: de 10 à 15 jours en 2021, il le sera à 20 jours en 2023. Il faut noter que les indépendantes ne paient plus de cotisations sociales pour le trimestre qui suit leur accouchement. Enfin, le gouvernement fédéral a augmenté la déduction fiscale pour la garde d’enfants de 13 à 14 euros par jour par enfant. Au niveau de la région bruxelloise, nous avons plaidé dès 2016 pour une utilisation des titres-services pour la garde d’enfants et continuons de soutenir la mise en place de crèches, notamment à des horaires appropriés au travail indépendant.
Le statut social des indépendants et indépendantes a été renforcé. Les conjoints aidants, et dieu sait combien de femmes ont ce statut, ont désormais, depuis 2023, accès à la pension minimum.
La question du financement est… capitale. Après une large table-ronde, le ministre des classes moyennes vient de rendre publiques 25 mesures concertées pour soutenir le financement des entreprises fondées par des femmes. Parmi ces mesures: l’adaptation du code de bonne conduite de 2018 des PME pour responsabiliser davantage les banques dans la recherche de crédits, la motivation des refus et l’orientation vers des sources alternatives de financement (micro-crédits, business angels..).
Dans cette foulée, nous avons formulé plusieurs demandes au gouvernement régional en vue de tendre vers la parité dans les comités de sélection des organismes de financement publics régionaux. Nous avons également proposé que des financements soient assortis d'accompagnements individuels et collectifs pour soutenir les parcours entrepreneuriaux des femmes. Enfin, nous avons appelé à un soutien accru du gouvernement pour financer les start-ups innovantes dirigées par des femmes, y compris pendant leur phase de scale-up.
Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour contribuer à valoriser tous les potentiels et les ambitions des femmes. Je soulignerai en résumé quelques priorités pour Bruxelles :
1. Sensibiliser les femmes à l'entrepreneuriat Les former à l'esprit d'entreprendre dès l'école mais également mener une grande campagne de promotion l'entrepreneuriat comme l'a plaidé ma collègue Latifa Aït Baala ; 2. Leur donner la capacité matérielle de s’investir dans un projet mobilisateur Agir radicalement sur la garde d’enfants : répartir équitablement les congés de maternité/paternité, développer de nouvelles crèches grâce à des partenariats public-privé, avec une attention particulière aux horaires des indépendantes, permettre d’utiliser les titres-services pour la garde d’enfants ; 3. Leur donner davantage confiance Soutenir les associations proposant des ateliers de coaching ouverts au plus grand nombre ainsi que les initiatives de networking ; 4. Faciliter le financement des projets initiés par des femmes Adapter le code de bonne conduite des PME pour responsabiliser davantage les banques dans la recherche de crédits, la motivation des refus et l’orientation vers des sources alternatives de financement (micro-crédits, business angels..), et soutenir le financement des stat-ups de femmes, y compris dans leur phase de scale-up.
Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes présentes lors de la conférence que j’organisais ce 28 mars 2023 à Uccle, avec mon collègue David Leisterh et en collaboration avec le bourgmestre d’Uccle Boris Dilliès et le MR d’Uccle.
Nous avons eu la chance d'écouter avec passion les témoignages de Fabienne Delvigne, Annick Van Overstraeten et Véronique Bockstal sur leur parcours, leurs difficultés et leurs conseils.
Un grand merci également au David Lloyd Club Room pour la mise à disposition de son espace et sa collaboration ainsi qu’aux Jeunes MR d’Uccle pour leur soutien.
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