
Le secteur du jeu vidéo est en plein essor : il est la deuxième industrie culturelle au monde. En Belgique, ce secteur représenterait un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros.
Un potentiel qui va sans doute encore se développer vu l’ouverture du tax-shelter au gaming.
Et pourtant, à Bruxelles, ce secteur apparaît encore sous-financé…
J'ai récemment interrogé le ministre-président bruxellois et la secrétaire d’état en charge des affaires économiques à ce sujet au parlement.
Il y a trois ans déjà, au début de l’année 2020, j’avais porté l’intérêt d’un soutien au développement de ce secteur en commission des affaires économiques. Reconnaissant à l'époque que ce secteur représentait un poids économique considérable au niveau mondial,
Rudi Vervoort avait ajouté que "la Région bruxelloise ne dispose pas des moyens financiers suffisants pour rivaliser efficacement avec les territoires concurrents" et que les "effets structurants" d'investissements publics dans le gaming étaient insuffisants.
3 ans plus tard, la réponse du ministre-président reste malheureusement très faible malgré l’opportunité du tax-shelter, qui va sans doute apporter ces fameux "effets structurants". En résumé : on attend de voir…
Du côté de Barbara Trachte, il y a un peu plus de volontarisme et d'observation via le cluster play.Brussels d'une croissance rapide du jeu vidéo, de l'ordre de 70% entre 2020 et 2021, avec 12 prestataires et studios dédiés fin 21 à Bruxelles, auxquels on ajoute encore deux nouveaux studios créés en 2022.
Le secteur semble donc très dynamique... mais pas la majorité régionale. Ne passons pas à côté d’une telle opportunité pour Bruxelles !
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